Comme tous les ans, les constructeurs automobiles généralistes, de luxe et de supercars se retrouvent sur les bords du lac Léman, afin de présenter leurs dernières nouveautés et leurs plus beaux concept-cars.
Cette 86ème édition du Salon international de l’Automobile de Genève présente un parterre de nouveautés jamais vu depuis de ces dernières années : Aston Martin DB11, Bugatti Chiron, Lamborghini Centenario, Pagani Huayra BC …
L’équipe de CARSNCO Photography était sur place pour vous faire vivre cette événement hors du commun.
Apollo Arrow
Le constructeur Apollo, anciennement Gumpert mais passé sous capitaux chinois, déboule en force au salon de Genève et propose un nouveau modèle, l'Apollo Arrow, qui avec ses 1000 chevaux entre de plein pieds au royaume des supercars.
Embarquant un V8 bi-turbo d'origine Audi de 4.0 de cylindrée, monté en position centrale arrière, l'Arrow développe une puissance de 1000 chevaux pour une valeur de couple identique de 1000 Nm. Avec 1300 petits kilos sur la balance, les performances sont démoniaques. Jugez plutôt, Apollo annonce un 0 à 100 abattu en 2.9 secondes, un 0 à 200 en 8.8 secondes et 360 km/h en vitesse de pointe. Son nom n'est en tous cas pas usurpé.
Parfaitement homologuée pour la route, l'Apollo Arrow respecte également tous les critères imposés par la FIA pour un engagement en compétition. Si le tarif n'a pas été communiqué, le constructeur prévoirait cependant de produire une centaine d'exemplaires.
Apollo N
Aux côtés de l'extrême et nouvelle Apollo Arrow, on retrouve sur le stand du constructeur Apollo, ex-Gumpert, une Apollo N digne héritière de la Gumpert Apollo S. Série ultra-limitée, elle reprend les bases de son ainée et apporte quelques nouveautés.
Au niveau de la carrosserie, sa différence se marque tout d'abord par quelques modifications aérodynamiques. Le bouclier avant a été redessiné pour faire place à des ouïes plus généreuses tandis qu'un imposant aileron arrière fixé par le haut prend place au dessus du moteur. Un double échappement central sépare le duo de massifs diffuseurs arrières.
En parlant de moteur, l'Apollo N mue par le V8 4.2 bi-turbo d'origine Audi revendique des performances similaires en termes de chiffres avec l'Arrow. Un 0 à 100 km/h ne lui réclament que 3 secondes et sa vitesse de pointe culmine à 360 km/h. L'Apollo N sera produite à six exemplaires.
Arash AF10
Si la Bugatti Chiron est de loin la voiture la plus emblématique de l'édition 2016 du Salon de Genève, c'est le constructeur britannique Arash qui fait parler la poudre.
2 109 ch grâce à son V8 6,2 litres. Ce moteur démoniaque est d'origine Corvette, porté à 913 ch et reçoit le renfort de 4 moteurs électriques d'une puissance de 1 196 ch.
Les performances sont excellentes avec une vitesse de pointe d'environ 323 km/h et un 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes. La puissance est transmise au sol par l'intermédiaire d'une boîte mécanique à 6 rapports.
Détail qui a son importance, le tarif s'envole. Si la version classique est facturée 385.000 euros, il faudra compter 1.285.000 euros pour ce modèle hybride !
Aston Martin DB11
Cette DB11 est le début d’une nouvelle ère, puisque toute la gamme sera renouvelée d’ici 2020. "Nous aspirons à faire les plus belles voitures du monde" explique Andy Palmer, le PDG de la marque. Côté design, on retrouve un mix entre la DB10, la Vulcan, et même le concept DBX. A l’intérieur, quelques changements sont également au rendez-vous. Un écran LCD remplace dorénavant les compteurs, ainsi qu’un autre au niveau de la console centrale.
Sous le capot, la DB11 est dotée d’un V12 5.2L biturbo fort de 608 ch ! Autrement dit, cette Aston Martin est la DB la plus puissante de l’histoire. Sur l’exercice du 0 à 100km/h, elle serait capable d’effectuer un temps de 3,5 secondes, et sa vitesse maximale est estimée à 322 km/h. A noter, les premières livraisons devraient débuter fin 2016. Son prix serait d’environ 200.000€.
Bentley Mulsanne
La nouvelle version de la Bentley Mulsanne se dévoile à Genève avec un empattement allongé. La firme britannique rajoute 250 mm à l'arrière où il y a maintenant des sièges inclinables. La Mulsanne obtient également une console centrale arrière sur mesure, tables pliantes arrière et un plus grand toit ouvrant. Sous le capot, la Mulsanne s’équipe d’un bloc V8 biturbo de 6,75 litres 505 chevaux et 1.020 Nm de couple.
Il existe également une version plus puissante, la Bentley Mulsanne Speed avec un V8 de 530 ch et 1.100 Nm de couple qui permet un 0 à 100 km/h en 4,8 secondes pour une vitesse de pointe de pointe de 305 km/h.
Par rapport à la Mulsanne classique, la version de Mulliner augmente d’un mètre de longueur pour 79 mm de largeur, ce qui offre une cabine intérieur nettement plus spacieuse qui, selon Bentley, est identique aux sièges de Jet Privé. Bentley fait usage du « verre intelligent » qui permet aux passagers de choisir la teinte de la vitre, de transparente à complètement opaque. Comble du luxe, la Limousine bénéficie de tables dépliables, d’un refroidisseur de bouteille (avec flûtes en cristal).
Bugatti Chiron
C’est la star Bugatti du Salon de Genève 2016. Il s’agit de la nouvelle Chiron. Dérivée du concept Vision Gran Turismo, présenté au Salon de Francfort 2015, cette hypercar est la descendante directe de la Veyron. Réalisée en plastique injecté de fibre de carbone, l’auto pèse 1.995 kilos ! Elle possède un W16 8L 4 turbos de 1.500 ch. Il est associé à une boîte DSG à 7 rapports. Pour quels résultats ? Une vitesse de pointe pouvant aller jusqu’à 420 km/h en mode "Top Speed" et une barre des 100 km/h franchi en moins de 2,5 secondes.
Moins rare que la Veyron (450 unités), la nouvelle Bugatti Chiron sera produite à 500 exemplaires au total. Prix du modèle : 2,4 millions d’euros ! Un tarif qui ne fait visiblement pas si peur que ça puisque 160 Chiron ont déjà trouvé preneur, alors que les premières livraisons ne s’effectueront qu’à partir de l’automne prochain.
Corvette Grand Sport
La sportive est à mi-chemin entre deux fleurons de la marque américaine, dont la C7.R GTE Pro. Tout d’abord, la Corvette Grand Sport dispose d'une grille inspirée de la Chevrolet Z06 avec des ailes arrière plus large. Pour faire au mieux, la firme de Detroit a « adapté les réglages du châssis à la piste, amélioré les systèmes de refroidissement et les technologies de performance de la Corvette Z06 pour donner à la Grand Sport des possibilités correspondant à son histoire de course », a expliqué Tadge Juechter, l’ingénieur responsable de la Corvette, lors de la conférence au Salon de Genève.
L'Américaine allie une architecture légère, une carrosserie améliorée grâce à un kit en fibre de carbone, un système de freinage « haute performance Brembo » avec des freins en carbone-céramique, un contrôle de suspension magnétique et de nouvelles barres stabilisatrices. En prime, la Corvette s’équipe d’un moteur puissant.
Sous le capot, la Chevrolet Corvette Grand Sport s’offre un moteur de 6,2 litres V8 LT1 relié à une transmission manuelle à sept vitesses qui délivrent une puissance de 460 chevaux, l’équivalent d’une Maserati Gran Turismo. C’est bien sûr, plus faible que le V8 de la CZ.R GTE Pro qui délivre 650 chevaux, ce qui laisse présager un 0 à 100 km/h nettement moins intéressant que sa grande sœur qui est de 2,95 secondes.
La Corvette Grand Sport sera mis en vente aux États-Unis cet été, et en Europe d’ici l'automne pour un prix avoisinant les 100.000 euros.
Ferrari GTC4 Lusso
La GTC4Lusso a tous les atouts pour succéder dignement à la FF.
Esthétiquement, la GTC4 Lusso hérite des traits de la FF, cependant restylés pour lui donner un look plus agressif. Elle bénéficie aussi d’un arrière plus large. A bord, ce qui se remarque le plus est le second compteur positionné en face du passager, et l’immense écran tactile au milieu.
Sous le capot, on retrouve un V12 de 6,3 litres, développant 690 ch ! Equipée d’une transmission intégrale, la longue Ferrari (presque 5 mètres) a droit aux roues arrière directrices. Annoncée à 1.790 kg, elle réalise un 0 à 100km/h en 3,5 secondes et atteint une vitesse de 335 km/h. Sa commercialisation devrait débuter au cours du printemps 2016.
Ford GT
Dévoilée à Detroit en janvier 2015, la nouvelle Ford GT revient cette fois si en version définitive sur le stand Ford. La Ford GT s'appuie sur un moteur V6 3.5 EcoBoost biturbo de plus de 600 ch. Reposant sur des jantes 20 pouces, la Ford GT est équipée d'une transmission à double embrayage et sept rapports. A l'intérieur, on découvre un volant d'inspiration F1 et un tableau de bord entièrement numérique.
Koenigsegg Agera One of 1 & Agera RS
Alors que le fabricant suédois affiche également sur son stand un exemplaire unique d'une des 25 Agera RS, déjà toutes vendues, il expose une inédite déclinaison de l'Agera, la One of 1.
Initialement prévue pour être stoppée après l'Agera RS, l'Agera joue les prolongations afin de satisfaire les clients n'étant pas été assez rapides pour se l'offrir. Trois exemplaires de la "Final Edition" seront produits tandis qu'ils ont été vendus en seulement trois jours ! La One of 1 se situe entre l'Agera RS et la One:1 dans sa philosophie, en empruntant le moteur V8 d'1MW mais en étant moins radicale que la première Megacar grâce notamment à la présence d'un coffre à bagages à l'avant, pour un poids annoncé à 1.375 kg.
Koenigsegg Regera
Le constructeur suédois Koenigsegg a dévoilé en première mondiale au Salon de Genève la version de production de sa Regera. La supervoiture arbore une puissance de 1500 chevaux provenant de son V8 5,0 litres biturbo, et 3 moteurs électriques fourniront encore plus de puissance au bolide. Tout comme le concept, la Regera ne possède pas de boîte de vitesses à proprement parler, mais une transmission KDD (Koenigsegg Direct Drive) qui remplace la traditionnelle boîte de vitesses par une transmission sans engrenage fonctionnant par des contacts électriques.
Ayant subi pas moins de 3 000 modifications par rapport au concept dévoilé en 2015, la Regera conserve cependant la même mécanique que celle-ci-haut mentionnée et qui lui permet de pulvériser le 0-100 km/h en aussi peu que 2,8 secondes, le 0-200 en 6,6 secondes et le 0-300 en seulement 10,9 secondes. On estime qu’il ne lui faudrait que 20 secondes pour atteindre 400 km/h, ce qui est phénoménal.
Lamborghini Centenario
La rareté justifie un prix élevé, c’est exactement l’adage qui est appliqué par Lamborghini pour la Centenario. Fabriquée à seulement 40 exemplaires, 20 coupés et 20 roadsters, l’hypersportive est affichée à un prix de départ de 2,1 millions d’euros. Malgré ce prix qui peut sembler exorbitant, tous les exemplaires ont d’ores et déjà été vendus.
Sous son look d’avion de casse, la Lamborghini Centenario embarque un V12 de 770 ch, une puissance qui permet au bolide d’accélérer de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes, ou de 0 à 300 km/h en 23,5 secondes. Sa vitesse de pointe est annoncée à 350 km/h, à réserver pour les circuits bien évidemment.
Grâce à sa carrosserie monocoque en fibre de carbone, son rapport poids/puissance est de 1,97 kg/ch, ce qui est absolument phénoménale, ce qui explique également les performances de cette hypercar.
Lamborghini Huracan Avio
La Lamborghini Huracan LP 610-4 Avio est présentée à Genève, trait d’union pour la marque italienne avec le monde aéronautique auquel elle rend ainsi hommage.
Lamborghini, le monde l’avion de chasse et les avions de combat, toute une histoire. Sa livrée de carrosserie spécifique ton bleu qui se combine avec du blanc comme on peut le noter par exemple au niveau de la double bande sur le capot ou la lame implantée à l’avant.
D’autres parties arborent des pontes de gris. A signaler aussi les logos L63, d’un L comme Lamborghini et 63 comme référence à l’année 1963, année de naissance de la marque. Enfin on peut aussi goûter la cocarde tricolore aux couleurs du drapeau italien sur les flancs.
Le client pourra choisir entre les livrées Grigio Falco ou, en option, Blu Grifo, Grigio Nibbio, Grigio Vulcano ou Verde Turbine… Ou se retourner vers le programme de personnalisation Ad Personam pour d’autres demandes.
On retrouve le V10 5.2 l développant 610 ch, bloc couplé à la boîte sept rapports. Atterrissage au sein des concessions à partir de cet été pour une Huracán LP 610-4 Avio dont la production complète se limitera à 250 exemplaires.
Lexus LC 500H
Avec sa robe bleu, il électrise le stand Lexus du Salon de Genève 2016. Il, c'est le LC 500, le nouveau grand coupé du constructeur japonais. Après s'être montré en janvier à Detroit avec un V8 5.0 litres de 473 ch, le voici désormais en suisse en version... hybride. Baptisé donc LC 500h, l'engin combine ici un moteur essence V6 3.5L de 295 ch et un bloc électrique de 44,6 kW, lequel est alimenté par une batterie lithium-ion. La puissance cumulée est annoncée à 354 équidés et le 0 à 100 km/h prend moins de 5 secondes.
Surtout, le coupé est "doté du tout premier système hybride multi-étage, une technologie adaptée à la prochaine génération de groupes motopropulseurs hybrides spécialement conçus pour les véhicules performants", annonce Lexus. Il profite ainsi de deux transmissions ! Un classique système de transmission à variation continue et une boîte de vitesses automatique 4 rapports montée à l’arrière de la transmission hybride. D'après Lexus, cette combinaison équivaudrait à une boîte 10 rapports et accentuerait la sportivité ainsi que le plaisir de la conduite.
McLaren P1
McLaren a décidé de rendre hommage à sa P1 en présentant l’un des tous derniers exemplaires produits sur les 375 au total. Sa particularité ? Il s’agit d’une commande spéciale d’un client auprès du département maison des opérations spéciales MSO, une P1 entièrement présentée en carbone apparent, teinté d’une laque bleue "Lio Blue". C’est la première fois qu’une telle livrée en fibre tressée apparente se présente en public.
Cette P1 by MSO présente également une livrée noire brillante sur les jantes, un intérieur entièrement habillé en Alcantara noir avec surpiqûres bleues, et un bouclier thermique d’échappement en or 24 carat.
McLaren 675 LT Spider
Moteur surpuissant (675 ch), aérodynamique et suspensions spécifiques par rapport à la 650S, 0 à 100 km/h en 2,9 s : les chiffres donnent le tournis. Le prix aussi ferait passer les productions italiennes pour des versions d’entrée de gamme : à 340 175 €.
Comme si cela ne suffisait pas, la 675 LT exposée à Genève arbore un coloris jaune métallisé particulièrement voyant et ne s’expose que portes ouvertes, histoire de bien marquer les esprits. Il faut montrer patte blanche pour s’installer à bord, mais il est vrai que cela n’a plus guère d’importance pour son constructeur : les 500 unités prévues pour ce modèle ont déjà toutes été écoulées…
McLaren vient également à Genève avec une version très spéciale de l’un des 500 exemplaires de la 675LT Spider. Là encore c’est le département MSO qui s’est occupé du modèle présenté dans une livrée grise "Ceramic Grey". La carrosserie s’habille également de pièces de carbone apparent, comme les extracteurs d’air latéraux, le toit rétractable et le couvre capote...
McLaren 570 GT
Parmi les nouveautés présentées par McLaren au Salon de Genève, la 570GT est sûrement la plus attendue du grand public. A travers ce nouveau modèle, le constructeur anglais a voulu mêler sportivité, luxe et confort. Avec son toit en verre panoramique, elle se veut désormais plus raffinée. Elle dispose aussi d’un hayon arrière vitré, à la façon d’une Jaguar Type E, qui permet d'accéder plus facilement au "coffre". Espace dont le volume est désormais établi à 220 litres.
Des modifications qui rajoutent tout de même 35kg sur la balance. Toujours munie du V8 biturbo fort de 570 ch, la supercar est un poil moins performante que la 570S. Elle réclame 3’’4 secondes pour franchir la barre des 100 km/h, soit 2 dixièmes de plus. McLaren annonce par ailleurs une vitesse maximale de 328 km/h. Son prix de départ est fixé à 196 950€ pour le marché français.
Les premières livraisons sont attendues fin 2016.
Pagani Huayra BC
Dernière réalisation signée Horacio Pagani, la Huayra est à la hauteur du pédigree maison : V12 AMG biturbo de 730 ch, châssis carbone et aérodynamique active. La version BC qui fait sa première à Genève va bien plus loin encore. Limitée à 20 exemplaires, elle revient à 2 millions d'euros.
Elle muscle une parure extérieure à coup de kit aérodynamique : diffuseur spécifique, aileron arrière fixe, et multiples dérives destinées à offrir davantage d'appui. Le tout est évidemment entièrement en carbone s'il vous plait.
Déjà pas bien lourde à l'origine (1 350 kg à sec), la version BC entame un régime minceur draconien. Elle perd la bagatelle de 132 kg grâce à une profusion de matériaux nobles : carbone omniprésent, jantes en aluminium forgé, échappement en titane et j'en passe… Le V12 Biturbo AMG avoue désormais 789 ch pour un couple supérieur à 1 000 Nm et la boîte automatique Xtrac à simple embrayage devient encore plus rapide. De quoi expédier le 0 à 100 km/h aux alentours de 3 s et de filer à près 350 km/h.
Porsche 911 R
Au Salon de Genève 2016, c’est sur le stand Porsche, au côté de la 718 Boxster, que la 911 R ("Racing") s’expose. Surnommée "Porsche des puristes", la sportive adopte un design proche de celui de la 911 GT3, notamment au niveau du bouclier avant, de l'échappement central arrière, des ailes en carbone, ou encore du toit en magnésium. Concernant le poids, il est de 1.370 kg, soit 50 de moins que la 911 GT3 RS. Côté motorisation, la voiture possède le même moteur atmosphérique 6 cylindres à plat 4L que la GT3 RS, pour une puissance de 500 ch. Sauf qu'ici il est associé à une boîte manuelle à 6 rapports. La 911 R affiche une vitesse de pointe de 323 km/h et franchi la barre des 100 km/h en 3,8 secondes.
La Porsche 911 R ne sera produite qu’en 991 exemplaires. Déjà disponible à la commande, les premières livraisons auront lieu en mai. Son prix ? 192.845€.
Porsche 718 Boxster
Sur le stand Porsche du Salon de Genève 2016, le Boxster se restyle et se renomme. Désormais, il faudra l’appeler 718 Boxster, en hommage à la 718 de 1957. Mais revenons au plus important : le moteur. Pour commencer, le roadster a décidé de troquer son 6 cylindres à plat atmosphérique de 265 ch pour un 4 cylindres à plat 2L turbocompressé de 300 ch. Sur la version "S", il est même équipée d’un 4 cylindres 2.5L turbo à géométrie variable, fournissant pas moins de 350 ch, soit 35 de plus que son prédécesseur. Et qui dit plus de puissance, dit grosses performances.
En effet, le roadster peut atteindre une vitesse de pointe de 275 km/h (285 km/h sur la "S") et franchit la barre des 100 km/h en 4,7 secondes (4,2 secondes sur la "S"). Le design du 718 Boxster a également évolué. L’avant adopte une face plus musclée, grâce à des entrées d’air élargies, alors que l’arrière a gagné en largeur avec l’intégration d’une baguette qui relie les feux arrière, eux aussi revisités. Quant au tableau de bord, il a été redessiné et intègre un sélecteur de mode de conduite comme dans la 918.
Rimac One et Concept S
Mate Rimac est du genre persévérant. Le Roumain avait déjà frappé un grand coup en dévoilant sa Rimac One au salon de Genève 2011, une supercar électrique « artisanale » de 1 088 chevaux. Sur ce salon de Genève 2016, elle est présentée en version définitive : les huit exemplaires prévus attendent les clients.
Sur le plan technique, rien n'a changé. On retrouve donc les 1 088 chevaux et 1 600 Nm de couple répartis sur chacune des roues par quatre moteurs différents à transmission 1 rapport (avant) ou deux rapports (arrière). Les performances sont conformes à ce qui se fait dans le segment avec un 0-100 km/h avalé en 2,6 secondes et une vitesse de pointe de 355 km/h. Sous la carrosserie de cette supercar de 1 850 kilos, on trouve des batteries lithium-ion offrant une capacité de 82 kWh. L'autonomie et le temps de recharge ne sont pas précisés.
Et pour attirer le client, Rimac expose sur ce salon de Genève 2016 la déclinaison Concept S de cette Rimac One. Une étude de style dotée d'un pack aérodynamique complet et qui se reconnaît au premier coup d'œil à son très viril aileron arrière. Plus d'appui pour plus de puissance puisque pour le coup, les moteurs délivrent un total de 1 384 chevaux et 1 800 Nm de couple. De quoi faire baisser le 0-100 km/h à 2,5 secondes, soit le même temps que la Bugatti Chiron. Mais ce n'est qu'un prototype…
Rolls Royce Ghost & Wraith Black Badge
Reflet de l’évolution du marché et de ses clients, Rolls-Royce donne naissance à une nouvelle ligne de personnalisations, destinée à rester dans la gamme. Voici donc le côté obscur des Rolls-Royce Ghost et Wraith avec la ligne Black Badge.
Ligne de personnalisation destinée à rester dans la gamme, et non pas pour une seule petite série, Black Badge s’adresse selon Rolls-Royce à des clients exigeants.
Les chromes avant et arrière qui virent au noir, y compris la calandre et la Spirit of Ecstasy. Mais les jantes sont elles aussi nouvelles. Elles sont réalisées en fibre de carbone, avec un moyeu aluminium relié à la jante par des fixations en titane.
A bord, Black Badge apporte un nouveau matériau pour les décors, une fibre de carbone mêlée de fils d’aluminium, matériau issu de l’aéronautique et ici mis en scène. Tous les chromes ne virant pas au noir à bord, uniquement les aérateurs légèrement assombris.
Au-delà de la personnalisation des couleurs et matières, les Ghost et Wraith Black Badge profitent de quelques évolutions mécaniques. Le V12 6.6 de la Ghost gagne 40 ch et 60 Nm pour atteindre 603 ch et 840 Nm. Quant à la Wraith, elle campe sur ses 623 ch, mais gagne 70 Nm de couple pour atteindre à présent 870 Nm. Dans les deux cas, la calibration de la boîte automatique 8 rapports a été adaptée pour une réponse évoluant en fonction de la conduite.
Rolls Royce Dawn
Rolls Royce expose également sur son stand genevois le dernier cabriolet de la marque, la Dawn.
Sous le capot, on retrouve le moteur de la Wraith, le 12 cylindres en V biturbo de 6,6 litres dégonflé ici à une puissance de 570 chevaux à 5.250 tours/minute (contre 632 pour le coupé), au couple de 780 Nm disponible à 1.500 tr/min (contre 800), de quoi assurer le 0-100 km/h en moins de 5 secondes malgré les 2.560 kg (+125 kg vs Wraith), et pointer à 250 km/h, vitesse maximale limitée électroniquement. Cette petite perte de puissance permet néanmoins à assurer à la Dawn le titre de « cabriolet quatre places Rolls-Royce le plus puissant ».
Spyker C8 Preliator
Depuis l'annonce de la signature d'un partenariat avec l'entreprise Volta Volare, on s'attendait à découvrir sur le stand Spyker de Genève un nouveau modèle intégrant la technologie électrique. Il n'en a finalement rien été, le constructeur néerlandais ayant dévoilé une C8 Preliator tout à fait conventionnelle.
Cette C8 Preliator (« combattant » en latin), est en fait une version revisitée de la C8 Aileron introduite sur le marché en 2009. Les designers de Spyker en ont légèrement retouché la carrosserie tout en conservant les principales lignes, ainsi que les jantes de 19 pouces au design typique des productions Spyker.
Le gros du travail a été effectué sous la carrosserie de cette C8 Preliator, dont le châssis en aluminium équipé d'une suspension révisée, embarque un bloc V8 4.2 litres d'origine Audi dont la puissance a été sensiblement augmentée pour passer de 400 ch à 518 ch. Une puissance envoyée aux roues arrière via une boîte manuelle six rapports (la boîte auto à 6 rapports est en option), qui permettra à cette C8 Preliator d'afficher 323 km/h en vitesse de pointe et un temps de 3.7 secondes sur le 0 à 100 km/h.
Techrules AT96 et GT96
Inconnue avant le salon de Genève 2016, la TechRules AT96 est une supercar chinoise développant plus de 1000 chevaux, propulsée par une motorisation électrique mais consommant du kérosène d'avion de chasse !
Vous ne connaissez pas TechRules ? Très sincèrement, nous non plus il y a seulement quelques heures. Mais cette nouvelle marque chinoise réalise une entrée fracassante au salon de Genève 2016, avec un concept technologique pour le moins singulier exposé sur son stand.
TechRules propose en effet de développer une supercar hybride, équipée d'un groupe motopropulseur électrique alimenté par une microturbine. Oui vous avez bien entendu une turbine, comme sur le concept-car originel de la Jaguar CX-75.
Pour mettre en avant cette technologie codée "TREV", TechRules a dessiné deux variantes AT96 et GT96. La première peut fonctionner avec de l'essence, du diesel ou même du kérosène d'avion. La seconde préfère utiliser du gaz naturel pour faire fonctionner sa microturbine.
Comme une hybride plug-in à prolongateur d'autonomie, ces deux supercars reposent sur des moteurs électriques dans leur chaîne de propulsion. Sauf qu'ici, il y a 6 moteurs électriques par voiture ce qui permet d'obtenir une puissance totale de 1030 chevaux !
TechRules annonce donc des performances en rapport avec une telle cavalerie : le 0 à 100 kilomètres / heure ne demanderait que 2,5 secondes et la vitesse de pointe s'établirait à 350 kilomètres / heure tout rond. Et l'auto pourrait parcourir plus de 1200 kilomètres sur un seul plein !
Zenvo TS1 et TSR
Le constructeur danois Zenvo présentait à Genève ses nouvelles Supercars TS1 et TSR, deux modèles dérivés de sa précédente création, la ST1.
Propulsée par un bloc V8 5.9 litres associé à une boîte sept rapports, la TS1 dispose d'une puissance équivalente à celle de la ST1 (1 104 ch et 1 430 Nm) et affiche des performances identiques, tout en y ajoutant quelques modifications bienvenues. Plus confortable (sellerie en cuir et Alcantara, finitions carbone ou aluminium), cette TS1 s'avère aussi plus efficace au niveau de son comportement grâce à de meilleurs appuis (nouveaux diffuseur, aileron, splitter) et des amortisseurs arrière révisés. Des améliorations auxquelles Zenvo a pour finir, ajouté des disques en carbone-céramique appréciables pour arrêter la bête.
Cette TS1 qui devrait voir sa production limitée à 15 exemplaires disponibles au prix de 800 000 €, était exposée à Genève aux côtés du concept TSR, sa déclinaison réservée au circuit. Un concept pour lequel Zenvo a soigné l'aérodynamique et la sécurité (harnais six points, arceau de sécurité...), mais dont il s'est pour le moment gardé de révéler les performances. Question look en tout cas, le constructeur danois a mis dans le mille.